30 juil. 2007

Saint Mauxe, enfin ....

Bientôt trois mois que j'attendais le moment propice pour aller voir et photographier la tombe de Saint Mauxe dans la forêt de Vernon ! Ou il pleuvait, ou il avait plu, ou il allait pleuvoir, ou il y avait du vent, ou il faisait trop sombre pour faire des photos en sous-bois, ou il faisait froid, ou aussi, j'avais la flemme de sortir.. enfin, ce matin, il faisait beau, du soleil, du ciel bleu, une chance sous nos climats océaniques, donc, direction... ce cher Mauxe et sa supposée tombe.

Malgré les patientes explications de mes petits camarades vernonnais de souche, je n'ai pas trouvé d'emblée, mais il y avait d'aimables promeneurs qui m'ont renseignée. Et j'ai enfin découvert cet antique sarcophage, perdu au milieu des arbres. On arrive à distinguer sur sa face avant la gravure de la crosse épiscopale, pas tout à fait effacée, emblême de ce saint homme d'évêque.

Et c'est ainsi que l'article sur Saint Mauxe comporte plus d'illustrations que de texte !! Et la forêt était bien agréable dans la fraîcheur matinale !

27 juil. 2007

Une histoire

Voilà une anecdote tirée de l'excellent petit livre intitulé "Pourquoi la tartine tombe toujours du côté du beurre", que je vais essayer de vous raconter, en paraphrasant pour ne pas avoir d'ennuis avec les parangons du droit d'auteur.

Il était une fois ... un homme, nommé Steve Jobs, qui, en l'an 1975, avait créé sa propre compagnie, l'Apple Computer Inc. Son entreprise était florissante, et, de sa Californie natale, gagnait de plus en plus vers l'est. Ailleurs, de l'autre côté de l'Atlantique, un groupe de musique, intitulé les Beatles, investissait leurs (immenses) revenus dans une compagnie musicale qu'ils nommèrent Apple Corps. Or, les deux entreprises comptaient bien traverser l'Atlantique, l'une depuis l'ouest, l'autre depuis l'est. Et alors ? Eh bien, les deux noms risquaient d'entrer en conflit, et un choc de pommes au milieu de l'océan allait se produire, immanquablement. Le tout avec des conséquences dramatiques.

Imaginez : vous achetez un CD de musique, et vous croyez y trouver de quoi écrire et compter. Ou alors, vous achetez un ordinateur, et vous vous étonnez qu'il ne se lance pas en chantant « It's a hard day's night »... Donc, les deux chefs d'entreprise se réunirent pour essayer de trouver un modus vivendi acceptable par les deux parties. Et ils parvinrent à un accord ! Steve Jobs promit de ne pas vendre de musique, et les Beatles assurèrent que jamais ils ne vendraient d'ordinateurs. Tout est bien qui finit bien ? Que nenni...

En fait, Steve Jobs s'aperçut qu'il aimerait bien mettre quelques sons dans son système, pour des messages d'alerte, par exemple, et un de ces sons était un accord, donc de la musique... Horreur ! Qu'allait dire la si pointilleuse législation américaine ? Et la docte administration britannique aussi ?? Plusieurs comités se réunirent, réfléchirent longtemps, se penchèrent sur la question.. s'y penchèrent tellement bien que Steve Jobs en eut assez et utilisa le son en question ! Et ce son, il existe toujours sur le Mac.. c'est "Sosumi", un bruitage dont le nom signifie "So, sue me" ou en french : "Traine moi en justice.. si tu l'oses". Et les Beatles n'ont rien dit ! Mais...

Beaucoup plus récemment, entre l'Ipod et Itunes, Apple a fait du chemin dans le domaine de la musique.. et si Sosumi était passé inaperçu, le reste avait peu de chance de ne pas se voir. Alors.. eh bien, il paraît que les avocats des deux parties sont en pleine réflexion, délibérations, tergiversations, admonestations, questions.. et pendant ce temps, on utilise Itunes pour encoder un CD des Beatles afin de mettre les mp3 résultants sur son Ipod !

26 juil. 2007

L'informatique, c'est facile !

La preuve, c'est que les enfants savent parfaitement se servir d'un ordinateur... ça, on l'a déjà entendu bien souvent, et ça fait sourire ceux qui essayent plus ou moins péniblement d'apprivoiser leurs machines. Utiliser un ordinateur est loin d'être une tâche triviale, ça s'apprend, comme tout le reste, avec des livres, des documentations, des "professeurs". Mais parfois, on se dit que ce serait moins difficile si c'était plus clairement expliqué, et surtout si l'auteur d'une explication pour grand public (tutorial, notice, mode d'emploi, etc..) parvenait à se mettre à la portée et à la place de son interlocuteur qui n'a pas forcément le même niveau dans le domaine.

A la recherche d'un logiciel, je suis tombée sur cette perle, qui vient en plus de mes copains de Framasoft ... je copie-colle : « L’installation est on ne peut plus simple : il suffit de décompresser l’archive dans le répertoire de votre choix, puis de définir une variable d’environnement indiquant le chemin de votre runtime Java. »... ça en bouche un coin, non ? Déjà, demandez à des débutants quels sont les mots qu'ils ne comprennent pas, il y en a plusieurs : décompresser, archive, voire répertoire (on dit dossier en windowsien..).. ensuite, définir une variable d'environnement ! Voilà certainement un truc que les enfants savent tous faire, puisque leurs (grands) parents, qui n'y comprennent rien, croient que eux, ils savent, bien sûr.. Donc, faut définir une variable d'environnement... élémentaire mon cher Watson ! Tout le monde passe son temps à définir ses variables d'environnement en utilisant Outlook Express et Word, non ??

Tout ça pour dire que certaines notices sont écrites en dépit du bon sens, ou tout du moins de la façon la plus anti-pédagogique possible. Pas parce que l'auteur méprise souverainement son auditoire, pas du tout.. parce qu'il n'imagine pas qu'on ne puisse pas comprendre, puisque pour lui, c'est d'une évidence limpide !

Voyons voir.. cette fameuse variable d'environnement, ce ne serait pas un truc dans le genre export PATH=$PATH:/usr/local/bin/javaruntime... ??? J'avais du faire ça, un jour lointain, pour faire comprendre à Linux que Prosper (un package LaTeX) se trouvait à un endroit particulier (export TEXINPUTS=$TEXINPUTS:$HOME/softs/prosper/), mais sous Windows, je serais bien infoutue de faire ça !! Euh.. si quelqu'un de compétent passe par là et qu'il veuille bien rectifier mes (éventuelles) inepties, qu'il ne se gène pas !

24 juil. 2007

La fin de la suprématie de Microsoft Word ?

Peut-être pas pour tout de suite mais... j'ai comme l'impression que l'édifice incontournable est en train de vaciller.

D'abord, il y a Google et son Google Document, qui séduit de plus en plus d'utilisateurs nomades, bien contents de trouver, où qu'ils soient dans le vaste monde, les fichiers sur lesquels ils travaillent, et de pouvoir les partager avec leur groupe de travail. Certes, ces usagers ne sont pas encore majoritaires, mais ils sont de plus en plus nombreux.

Et puis il y a Open Office, qui a été massivement déployé dans les administrations, Gendarmerie, Ministères, etc.. pour deux raisons : la gratuité, bien sûr, mais aussi la possibilité laissée aux programmeurs locaux d'adapter le produit à leurs besoins particuliers. Les particuliers eux, qui n'ont pas les compétences pour modifier le code source du programme, sont séduits par la gratuité du produit et ses multiples fonctionnalités, dont l'exportation en .pdf n'est pas des moindres (sans oublier sa capacité à lire et modifier les .ppt).

Déjà IE7 (victime des si nombreuses failles de sécurité de ses prédecesseurs) bat de l'aile, talonné de plus en plus près par Firefox, et Word, dont les multiples déclinaisons sont de moins en moins compatibles entr'elles, n'ont plus cette hégémonie qu'ils avaient il y a encore quelques temps. Il est encore bien trop tôt pour prétendre que Microsoft est en faillite, mais entre les concurrents qui se rapprochent de plus en plus, et les ventes de Vista qui ne sont pas ce que Bill Gates espérait, on est peut-être arrivé à un point où tout peut basculer dans un sens ou dans l'autre... L'avenir le dira. Mais sans la vente forcée d'IE 7 (intégré dans Windows) et de Microsoft Office avec un nouveau PC (les prix en OEM sont intéressants), et sans le piratage, il y a bien longtemps que la tendance se serait inversée.

1000 !

Pari réussi, avec même quelques minutes d'avance ! J'ai atteint les 1000 contributions sur Wikipédia ce matin, à 10h45, alors que la première remonte au 24 janvier (à 12h48..). Donc, six mois presque exactement. Certes, ça va de la plus minime contribution possible (correction d'une faute de frappe ou de syntaxe) à l'article créé ex nihilo, en passant par des compléments sur des pages existantes, des discussions constructives sur le portail catholicisme, des questions posées et réponses données sur le Bistrot, des mises à jour de ma page utilisateur, des illustrations ajoutées, des pladoyers sur Commons, etc...

Le plus gros du travail effectué a concerné les saints. Parmi les articles nouveaux, il y a 17 bienheureux et 44 saints ! Il y a eu aussi 25 contributions plus ou moins importantes à des articles existants sur ce genre de personnage, et 7 traductions d'articles à partir de pages en anglais (et une en italien... dur, dur).
En faisant des recherches sur le sujet, qu'est-ce que j'ai appris comme choses nouvelles ! Une canonisation équipollente* (rien à voir avec les mathématiques), un saint céphalophore** sans oublier tout un tas de tortures plus sophistiquées les unes que les autres*** !

Parmi les trois derniers étudiés, j'ai rencontré Saint Agile , Saint Calimero , et Saint Pantaléon . Je vous assure que, malgré leur prénom, c'étaient des saints très sérieux !

Bon, eh bien j'y retourne, il ne faut pas s'arrêter en si bon chemin !


* La canonisation équipollente ou équivalente s'appuie sur une preuve de vénération immémoriale ... Dans ce cas, le pape peut prononcer immédiatement le décret de canonisation.

** Un saint céphalophore est un martyr qui après sa décapitation, prend sa tête dans ses mains et la porte jusqu’au lieu qu’il veut désigner pour sa sépulture, ou dont la tête séparée du corps parle encore. Saint Denis est l'exemple le plus connu.

*** Saint Olivier Plunket a été condamné à être pendu, vidé et démembré...

21 juil. 2007

Emacs est FANTASTIQUE !

Bon, ce n'est pas un scoop, tout le monde sait que, sans Emacs, et quel que soit le système d'exploitation, je ne sais plus me servir d'un ordinateur, mais tout de même, cet extraordinaire programme me surprendra toujours ! Ne voilà-t-il pas qu'hier, en zonant sur le Bistrot (celui de Wikipédia), je vois que quelqu'un demande s'il n'existait pas un logiciel d'aide à l'édition des pages Wikipédia. Un autre lui répond : mais si, il y a un mode d'Emacs pour ça... Je dresse l'oreille (l'oeil en réalité), fonce vers le lien fourni, récupère un fichier intitulé wikipedia-mode.el, le range soigneusement dans mon home (pas le temps d'aller chercher où Mac OS rangeait les .el... en fait, j'ai vu plus tard que c'est exactement comme sous Linux..), le temps de taper deux lignes dans mon .emacs pour lui dire où aller lire ce fichier, et comment il devait se comporter quand il rencontrait un .wiki, et c'était opérationnel ! Une très belle et fort utile coloration syntaxique (quasi wysiwyg, les gras sont gras, par exemple..), des menus dédiés, une sympathique gestion des accolades et autres crochets ouvrants et fermants, enfin, quelque chose de bien pratique, et de bien utile ! Toute contente j'étais ! C'est trop génial comme diraient les jeunes... Comment peut-on vivre sans Emacs ?

19 juil. 2007

Qui a inventé le copier/coller ?

Voilà une invention fantastique ! Une feature indispensable à tout utilisateur d'ordinateur ! Pouvoir transférer un texte de Firefox à Emacs (qui a parlé d'exemples tendancieux ?) par appui sur deux touches du clavier.. On s'en sert en permanence, de façon totalement automatique, en oubliant que c'est quelque chose d'indispensable et de remarquable.

C'est ainsi que dans la « vraie vie », on est tout désemparé quand on voudrait copier quelque chose d'intéressant sur un livre, un panneau d'affichage, ou tout autre objet physique. Déjà, il faut avoir un papier et un crayon, ce qu'on n'a pas toujours sous la main, et ensuite tenter d'écrire sur ses genoux, ou comme on le peut, en espérant pouvoir se relire... puis, recopier le tout ailleurs.. Dur labeur, dur et parfois aléatoire. Il y a aussi la solution de photographier le panneau (plus difficile pour un livre), et ensuite « recopier » ce qui est écrit sur l'image obtenue, mais ce n'est pas forcément toujours bien lisible, et c'est pénible..

Donc, que soit remercié le génial inventeur du copier/coller, du C-c C-v (Pomme-c, Pomme-v si vous préférez, ou de l'homologue sous Emacs, de toutes façons, c'est le même concept, seules les touches changent) qui nous facilite tant la vie !

Il paraît que ce fut inventé vers 1975 par le Xerox Palo Alto Research Center, à moins que ce ne soit l'oeuvre de J.C.R. Licklider, je n'ai pas poussé bien loin mes recherches, mais qui que ce soit, THANKS A LOT !

16 juil. 2007

Les widgets

C'est quoi ça ? Tous ces petits accessoires marrants que l'on peut avoir sur son ordinateur, vous savez, la pendule en forme de marguerite que vous voyez sur l'écran de Vista, ou la mini station météo. Il y en a plein, des indispensables et des inutiles, des qui ne peuvent servir qu'à un public particulier (américain par exemple), d'autres qui sont géniaux et fort utiles. Mac OSX en a un certain nombre d'origine et on peut en installer plein d'autres. Une horloge, donc, ou plusieurs pour avoir instantanément les heures partout dans le monde, des petits jeux, les cours de la Bourse en temps réel, des programmes de screenshot, divers calendriers, des agendas, des trucs pour la musique, pour les films, tout un lot de calculettes, des livres de recettes de cuisine, des post-it virtuels, et plein d'autres aussi variés les uns que les autres.

Il y en a un bien pratique, qui remplace un dictionnaire bilingue, c'est celui qui permet de traduire un mot, une phrase, d'une langue à une autre. Certes, ce n'est pas forcément mieux que Google translate et autres traducteurs en ligne, quand il s'agit de phrases complètes, mais quand on cherche la traduction d'un seul mot de l'anglais au français, ou d'une à une autre langue, c'est très commode, et c'est bien plus rapide que d'aller chercher le dico papier, ou de chercher sur le Web. Un autre aussi, très complet, qui permet de connaître la température du processeur, la vitesse de connexion Internet, la charge du CPU, celle de la batterie, la mémoire utilisée, etc... C'est peut-être du gadget, certes, mais du gadget souvent fort utile. Et bien sûr, ça s'installe en quelques secondes et un demi-clic !

Et où trouve-t-on tout ça ? Partout, enfin, je veux dire pour tous les OS. Comme il ne faut pas qu'il y ait de jaloux, voilà trois liens (par ordre alphabétique, pas ma faute si Windows arrive en dernier) où trouver votre bonheur :


Et pour plus d'information sur ces gadgets, une page à lire : ICI , et aussi LA (et cette dernière, c'est un bon copain qui l'a faite... !).

13 juil. 2007

Au temps où les cathédrales étaient polychromes

Quand les RMLL ont lieu à Amiens (voir billet précédent), il faut en profiter pour assister au fabuleux spectacle nocturne de la "colorisation" de la façade de la cathédrale. Une technique sophistiquée qui a suivi de minutieuses recherches historiques et dont le résultat est fabuleux. Imaginez les trois portails retrouvant les couleurs des statues d'origine, les bleus, les rouges, les ors, les plis des draperies retrouvant un réalisme étonnant, à tel point que l'on se demande si Saint Firmin, Sainte Ulphe et tous les autres n'allaient pas descendre de leurs niches pour venir marcher sur le parvis au milieu des spectateurs éblouis.

A moins d'avoir un appareil photo sophistiqué et un talent que je n'ai pas, il est fort difficile de faire des clichés, donc, pour avoir une petite idée de la chose, je vous renvoie vers le site officiel , et me contente de vous offrir quelques vues de cette merveille gothique, dans et devant laquelle on pourrait passer des jours et des heures sans se lasser (si, on finirait par avoir le torticolis...).



12 juil. 2007

Les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre

Cette sympathique manifestation se tenait cette année à Amiens, dans les locaux de l'Université (faculté de mathématiques.. brrr...). Outre les stands des organismes et associations qui gravitent autour du Libre, il y avait un grand nombre de conférences variées et autres ateliers, dans lesquels il n'était pas trop difficile de trouver des sujets passionnants. Le plus difficile étant d'ailleurs le choix.. tant il était multiple, les conférences ayant lieu simultanément. En voici quelques images, quelques visions de ce mouvement :


Les stands, où on se retrouvait en pays de connaissance, Open Office, PLF, Wikipédia, etc...



Les conférences où l'on pouvait discuter longuement avec l'intervenant.



Et un nid de geek !
A quoi les reconnaît-on ? Agglutinés non loin d'une prise de courant, parce que les batteries des portables n'ont pas une charge éternelle, tapant furieusement sur le clavier, indifférents au brouhaha alentour...

7 juil. 2007

Diamants, cristaux et délires

On connaissait la toute bête clé usb, simplement fonctionnelle, d'une couleur et d'une texture indéterminées, qui faisait son travail, et se portait autour du cou ou se perdait au fond du sac ou de la poche. On a connu aussi des clés usb en forme de chien animé, ou incluse dans un couteau suisse, dans un stylo ou tout autre objet utilitaire. Maintenant, on a le bijou usb, la clé incrustée de cristaux Swarovski, que l'on peut porter comme un élégant pendentif, ou accrochée à son sac Vuitton ou Lancel (sac de Prisunic s'abstenir..). Elle brillera de tous ses feux, et quand on la sortira pour récupérer son fichier, ce sera d'un chic !!




Mais il n'y a pas que les clés usb. Que penseriez-vous d'une souris agrémentée d'une fine, distinguée et élégante incrustation de diamants ? C'est classe non ?
Quoi, 18 600 Euros c'est cher ? Pfff.. quelle mesquinerie tout de même.

4 juil. 2007

The last but not the least

De quoi a-t-on besoin sur un nouvel ordinateur ? Je veux dire, au niveau soft ? D'un navigateur, d'un client mail et news, d'un client IRC, de logiciels de dessin (bitmap et vectoriel), de POV évidemment, et quoi d'autre encore ? De LaTeX ! ça c'est totalement indispensable ! Comment peut-on faire des éditions papier belles, typographiquement correctes, d'aspect professionnel sans cet outil ? Utiliser un traitement de texte ? Pffff... aucun rapport, comme de comparer Paint à The Gimp... Il suffit d'ailleurs de mettre côte à côte deux feuilles éditées l'une avec LaTeX, l'autre avec un traitement de texte pour que la différence saute immédiatement aux yeux. Ceux qui ne la verraient pas (la différence), sont soit aveugles, soit de mauvaise foi (dans le genre : bof.. tant d'efforts d'apprentissage pour ça.. je fais pareil avec Word !). C'est vrai que la "belle" typographie est un choix, un plaisir des yeux, et que ça peut laisser indifférentes certaines personnes.

Donc, on installe LaTeX, ce qui ne présente pas de difficulté particulière, surtout quand on dispose d'une distribution (il y en a plusieurs) parfaitement adaptée à son système d'exploitation. Donc, une fois le choix effectué (c'est le plus long..), et le programme rapatrié sur son disque dur via un DVD ou par téléchargement, l'installation s'effectue rapidement et aisément. Pour s'en servir, on a le choix entre une interface graphique dédiée, avec icônes et boutons à cliquer, ou son éditeur de texte préféré accompagné de son fidèle AucTeX qui permet de tout faire sans en sortir (d'Emacs, mais avais-je besoin de le préciser ?).

Eh bien, on se sent mieux maintenant, il ne manquait plus que ça pour que le Mac Book soit parfaitement opérationnel. Ce fut le dernier installé (des logiciels indispensables de base), mais pas le moindre ni le moins utilisé. Tiens, ça me donne envie de me replonger avec gourmandise dans mes bouquins pour (re)découvrir des fonctionnalités ignorées ou oubliées...

1 juil. 2007

L'abbaye de Jumièges



"Les plus belles ruines de France" a dit Victor Hugo, et c'est vrai que les restes de ce monument sont à la fois imposantes et magnifiques. Ces pierres blanches qui ont vu défiler les siècles, se détachant sur le ciel bleu de Normandie (qui a dit que ces deux mots sont incompatibles ??) forment une vision inoubliable.